
(en cours)
Tu voulais m’emmener
à Saint-Petersbourg et à Lviv
à la fin de l’année
mémoire sur le qui-vive
retrouver les deux terres
les pays de tes enfances
qui se jouent des frontières
au coeur de leurs différences.
Mais il pleut de l’acier
sur les champs d’orge et de blé
le ciel est effacé
le ciel si bleu de l’été
il pleut des larmes noires
aux joues de tes poupées cassées
sur ta vie, ton histoire
ta mémoire, ton passé.
On rêvait toi et moi
de s’balader là-bas un jour
dans la neige et le froid
comme dans une chanson d’amour
à s’murmurer les vers
d’Eluard et de Li Baï
de Manciet, de Prévert
et bien sûr de, Chubaï
à s’murmurer les vers
d’Eluard et de Li Baï
de Manciet, de Prévert
et de Chubaï.
Qui disait révolus
le temps des tranchées, du carnage?
Les chars fracassent les rues
des villes et des villages
les chasseurs se déchaînent
les missiles sèment la mort
sur le peuple d’Ukraine
les femmes et les enfants d’abord
Partout, les mères pleurent
leurs enfants, la chair de leur chair,
qui combattent et qui meurent
des deux côtés de la frontière
les frères de sang
versent le sang de leurs frères
le sang des innocents
dont s’abreuve toute guerre.
On rêvait toi et moi
de s’balader là-bas un jour
dans la neige et le froid
comme dans une chanson d’amour
à s’murmurer les vers
d’Eluard et de Li Baï
de Manciet, de Prévert
et bien sûr de, Chubaï
à s’murmurer les vers
d’Eluard et de Li Baï
de Manciet, de Prévert
et de Chubaï. (bis)
22-27 juin Capbreton
paroles et musique Olivier Deck © Sacem