LE CARNET (blog)

Bienvenue sur mon carnet de notes à propos de la vie poétique.

ACTUS 7

CHANSON 1

La poésie vécue en chanson.

L'ATELIER PHOTOPOÉTIQUE 0

L'Atelier photopoétique s'adresse aux photographes désireux de développer une démarche d'auteur. Il propose un travail approfondi de la sélection (éditing) selon une méthode rigoureuse et éprouvée, ainsi qu'un accompagnement dans l'élaboration d'un projet photographique de A à Z : portfolio, livre, exposition...

L'Atelier, c'est aussi du coaching en ligne pour auteur photographe. Lecture de portfolio, création d'une exposition, d'un livre, d'un portfolio...Tout se passe sur la plateforme COMEUP.COM : ICI

 

DON QUICHOTTE... 1

 

SUR LES TRACES DE DON QUICHOTTE

Un nouveau projet, à suivre à partir de 2024...

NOTES SUR LA PHOTOGRAPHIE 1

Des notes éparses, le plus souvent dictées, que je transcris ici. A propos de la voie photopoétique.

VARIATIONS 1

Ces variations sont composées à partir des notes dont je noircis mes carnets au long des jours. Chez moi, en chemin, à la table d'un bistrot, dans une chambre d'hôtel, assis sur un rocher... Elles ne cherchent pas à circonscrire une pensée dans le cadre de la raison. Elles sont une autre expression du chant intérieur. Un thème vient, un mot, une idée, une phrase. Alors je déroule le fil, en improvisant, en essayant de me tenir au plus près du jaillissement naturel de l'écriture. Sans savoir où je vais. Comme un musicien laisse aller ses doigts selon l'inspiration sur la manche de sa guitare, ou sur le clavier d'un piano. Sans vouloir démontrer ni expliciter. Tout au contraire, c'est à moi, en premier lieu, que l'écriture révèle ce que l'intuition a suscité. J'écris pour rester dans l'espace poétique, lorsque la situation ne se prête pas à la photographie. Si le lecteur veut bien considérer ces variations comme des petits poèmes en prose, alors j'aurais au moins l'humble satisfaction d'avoir écrit à cet effet.

Sur les traces de Don Quichotte

Par Le 19/09/2023

L'ingénieux hidalgo regardant les oiseaux, lance à l'épaule.

Mon "voyage andalou" s'achèvera à la fin de l'année 2023, après presque quatre années d'arpentage des chemins du grand sud espagnol.

Une vingtaine de sorties, qui donneront lieu à un livre de photographie et de textes aux éditions Contrejour, à la fin de l'année 2024.

Ensuite... l'aventure, ou plutôt les aventures continueront. Sur les traces de Don Quichotte, pour une nouvelle épopée poétique, dans la Mancha, l'Extremadura et l'Aragon. Cette fois, j'aimerais mêler toutes les formes de poésie que je vis et pratique. La photographie, l'écriture, le dessin et la chanson... L'ensemble va s'inventer en chemin, chapitre après chapitre. A la Cervantès, en somme.

Restera à trouver l'éditeur, la perle rare, qui voudra se lancer dans cette aventure digne de l'ingénieux hidalgo.

En attendant, et en avant-première, je publie dans ce carnet les premières esquisses et les idées préliminaires de cette nouvelle geste.

à suivre, donc...

Pour toute information : éditeur, galeriste, collectionneur, aficionado, etc. n'hésitez pas à prendre contact = ICI , parlons-en!

Qu'on se le dise et partage!

Dans CHANSON

Avec André Velter, Énergie noire

Par Le 09/09/2023

Ma rencontre avec le poète André Velter, à Québec au début de l'année 2008, a sur le champ été marquée au fer de l'Amitié, et de la Poésie vécue. Quelques semaines après, je l'invitais à partager la scène du festival Jazz naturel, à Orthez et nous faisions notre première chanson-poésie, Océan d'orage. C'était parti!

Dès lors, nous n'avons eu de cesse de créer et de temps en temps, nous montons sur les planches pour un récital au long cours, lu (par André), chanté (par moi), tous deux convaincus que la poésie, lorsqu'elle s'acoquine avec la chanson française, renoue avec ses propres racines et se projette vers l'avenir.

J'ignore combien de chansons j'ai composées au long de ces quinze années. Une quarantaine sans doute. Certaines sont déjà oubliées, ou quasi. D'autres mûrissent à l'ombre de ma guitare. D'autres sont créées, modifiées ou attendent de l'être. Barbara disait qu'un chanson n'est jamais achevée. Le propre de la poésie vécue, c'est bien d'être vivante! Les premières relevaient à leur façon une sorte de défi. Je parcourais les recueils d'André, et j'en retenais des poèmes qui n'avaient en rien été destinés à la chanson. Au fil du temps, il a écrit des textes davantage orientés vers la mise en mélodie, et je le houspille même parfois pour qu'il me confie des poèmes rimés. En bref, tous les coups sont permis, dès lors qu'ils sont poétiques.

En 2015, nous enregistrions un premier ensemble, dans le fabuleux studio La Buissonne, à Pernes-les-fontaines. "Paseo Grande" fleurait l'Espagne, la silhouette du Quichotte se détachait sur les crêtes, et les embruns de la Méditerrannée se mêlaient à ceux de la mer de Chine, eux-mêmes portant les poussières de l'Himalaya et de l'Inde... André voyage et fait voyager. Le livre-cd, après longtemps d'attente, verra bientôt le jour dans un projet plus vaste, puisque nous avons décidé d'enregistrer un nouvel opus de chansons-poésies, "Énergie noire".

Cette fois, nous sommes trois. André, votre serviteur, et Laurent Decavèle, à la prise de son et à la guitare basse acoustique. Nous avons mis le pied à l'étrier en ce mois de septembre, et si tout se passe comme prévu, nous achèverons l'enregistrement en 2023, pour envisager ensuite une parution.

A suivre, donc...

ci-dessous, quelques images de la première séance de travail. Dans un lieu de Provence dont j'ai oublié le nom...

André Velter; 0923

0923

0923

0923

0923

Avec André Velter, Énergie noire

Par Le 09/09/2023

 

Ma rencontre avec le poète André Velter, à Québec au début de l'année 2008, a sur le champ été marquée au fer de l'Amitié, et de la Poésie vécue. Quelques semaines après, je l'invitais à partager la scène du festival Jazz naturel, à Orthez et nous faisions notre première chanson-poésie, Océan d'orage. C'était parti!

Dès lors, nous n'avons eu de cesse de créer et de temps en temps, nous montons sur les planches pour un récital au long cours, lu (par André), chanté (par moi), tous deux convaincus que la poésie, lorsqu'elle s'acoquine avec la chanson française, renoue avec ses propres racines et se projette vers l'avenir.

J'ignore combien de chansons j'ai composées au long de ces quinze années. Une quarantaine sans doute. Certaines sont déjà oubliées, ou quasi. D'autres mûrissent à l'ombre de ma guitare. D'autres sont créées, modifiées ou attendent de l'être. Barbara disait qu'un chanson n'est jamais achevée. Le propre de la poésie vécue, c'est bien d'être vivante! Les premières relevaient à leur façon une sorte de défi. Je parcourais les recueils d'André, et j'en retenais des poèmes qui n'avaient en rien été destinés à la chanson. Au fil du temps, il a écrit des textes davantage orientés vers la mise en mélodie, et je le houspille même parfois pour qu'il me confie des poèmes rimés. En bref, tous les coups sont permis, dès lors qu'ils sont poétiques.

En 2015, nous enregistrions un premier ensemble, dans le fabuleux studio La Buissonne, à Pernes-les-fontaines. "Paseo Grande" fleurait l'Espagne, la silhouette du Quichotte se détachait sur les crêtes, et les embruns de la Méditerrannée se mêlaient à ceux de la mer de Chine, eux-mêmes portant les poussières de l'Himalaya et de l'Inde... André voyage et fait voyager. Le livre-cd, après longtemps d'attente, verra bientôt le jour dans un projet plus vaste, puisque nous avons décidé d'enregistrer un nouvel opus de chansons-poésies, "Énergie noire".

Cette fois, nous sommes trois. André, votre serviteur, et Laurent Decavèle, à la prise de son et à la guitare basse acoustique. Nous avons mis le pied à l'étrier en ce mois de septembre, et si tout se passe comme prévu, nous achèverons l'enregistrement en 2023, pour envisager ensuite une parution.

A suivre, donc...

Ci-dessous, quelques images de la première séance de travail, pour établir une base sonore.

à suivre...

ci-dessous, quelques images de la première séance de travail, dans un lieu de Provence dont j'ai oublié le nom...

André Velter; 0923

0923

0923

0923

0923

SUR LE VIDE (extraits)

Par Le 06/06/2023

Landes, labours, vers Rions, 2017

notes du 6 juin 2023

Photographier, c'est écrire, c'est dessiner, c'est peindre. Alors je m'interroge sur ce que j'écris, ce que je dessine, ce que je peins.

&

Aujourd'hui je me pose la question du vide. J'aime les photographies qui laissent du vide, de l'espace, de la respiration. Mais quelle est la nature, le sens de ce vide? Qu'est-ce que le vide photographique?

&

Je considère ici comme "vide" une surface de l'image sans détail, sans ligne, sans figuration, sans rien qui accroche le regard, autre qu'une surface noire, blanche, grise, rouge, bleue, jaune... dans tous les cas : une surface unie. 

&

Comme mes images ne vont jamais jusqu'au blanc pur, "cramé" dirait le photographe, et qu'elles ont toujours un peu de matière, un peu de grain qui suggère le fourmillement atomistique de l'univers auquel j'appartiens, mes vides ne sont donc jamais vides. Ils ne sont vides que dans le sens où ils ne représentent rien d'autre que rien. Et rien n'est pas rien, si l'on veut faire un trait d'esprit un peu oriental. Rien c'est la lumière vierge. L'ombre vierge. Le rien contient. L'ombre recèle toujours sa vérité. La lumière aussi.

&

Il y a le vide dépouillé, radical, choisi. Le vide de l'épure, de la simplicité. Le vide qui va droit au non-but. Le vide dans l'idée chinoise du mot, si tant est que l'on puisse commenter le sens de mots venus d'une langue aussi éloigné du français. Je ne fais que reprendre ici ce qu'expriment d'autres avis, plus autorisés que le mien en la matière. Je m'arrange. J'oriente le sens à ma faveur. Tout en me gardant de faire du bouddhisme de boutiquier, du zen dézenné (comme il y a le café décaféiné).

&

J'aime le vide pour l'espace qu'il laisse à la pensée. A l'imaginaire. Devant une photographie qui s'ouvre largement au vide, je suis plus libre. Mon esprit est plus libre d'aller à sa guise, avec le moins d'injonctions possibles. Il peut divaguer. Le vide est le chemin de mille chemins.

&

J'aime aussi le vide pour la valeur esthétique que je lui accorde. C'est à dire l'effet qu'il produit sur moi. Pour le calme qu'il représente et, partant, procure.

&

L'enjeu du vide. Oser le vide, c'est aller au bord des possibilités de l'image. Se pencher au-dessus du rien. Eprouver l'inquiétude de l'absence. L'absence de forme. L'absence de repères. Dans le même temps, le vide rassure et inquiète. La représentation rassure. Pourtant le vide est une représentation. Une représentation du vide. Mais il pousse la pensée à l'erreur. Penser le vide donne le vertige. 

&

à suivre...

 

L'ATELIER PHOTOPOÉTIQUE, COACHING EN PRÉSENCE OU EN LIGNE

Dans VARIATIONS

Sur l'ennui

Par Le 24/05/2023

Pleine lune sur le marais

L’ennui, je l’accueille comme il vient, quand il vient. Il toque à la porte? J’ouvre. Je l’invite à s’installer. Je prends un carnet de notes, une guitare, un livre, j’écoute une musique, je laisse aller librement les pensées devant un paysage, au pied d’un arbre, au volant d’une voiture, à l’ombre d’une terrasse, au fond d’un bistrot… Si l’ennui est intense, massif, alors rien. Je lui laisse toute la place. L’ennui, et c’est tout. 

La Moncloa

Par Le 12/05/2023

CARNET DE ROUTE (2022)
La Moncloa

Lorsque j’ai ouvert les yeux, une fine lame de lumière incisait la chambre à l’oblique. Elle s’immisçait par l’interstice entre les volets intérieurs pour se disperser en clarté cotonneuse, baignant la pièce minuscule. Petit matin.

Avec André Velter, Énergie noire

Le 09/09/2023

 

Ma rencontre avec le poète André Velter, à Québec au début de l'année 2008, a sur le champ été marquée au fer de l'Amitié, et de la Poésie vécue. Quelques semaines après, je l'invitais à partager la scène du festival Jazz naturel, à Orthez et nous faisions notre première chanson-poésie, Océan d'orage. C'était parti!

Dès lors, nous n'avons eu de cesse de créer et de temps en temps, nous montons sur les planches pour un récital au long cours, lu (par André), chanté (par moi), tous deux convaincus que la poésie, lorsqu'elle s'acoquine avec la chanson française, renoue avec ses propres racines et se projette vers l'avenir.

J'ignore combien de chansons j'ai composées au long de ces quinze années. Une quarantaine sans doute. Certaines sont déjà oubliées, ou quasi. D'autres mûrissent à l'ombre de ma guitare. D'autres sont créées, modifiées ou attendent de l'être. Barbara disait qu'un chanson n'est jamais achevée. Le propre de la poésie vécue, c'est bien d'être vivante! Les premières relevaient à leur façon une sorte de défi. Je parcourais les recueils d'André, et j'en retenais des poèmes qui n'avaient en rien été destinés à la chanson. Au fil du temps, il a écrit des textes davantage orientés vers la mise en mélodie, et je le houspille même parfois pour qu'il me confie des poèmes rimés. En bref, tous les coups sont permis, dès lors qu'ils sont poétiques.

En 2015, nous enregistrions un premier ensemble, dans le fabuleux studio La Buissonne, à Pernes-les-fontaines. "Paseo Grande" fleurait l'Espagne, la silhouette du Quichotte se détachait sur les crêtes, et les embruns de la Méditerrannée se mêlaient à ceux de la mer de Chine, eux-mêmes portant les poussières de l'Himalaya et de l'Inde... André voyage et fait voyager. Le livre-cd, après longtemps d'attente, verra bientôt le jour dans un projet plus vaste, puisque nous avons décidé d'enregistrer un nouvel opus de chansons-poésies, "Énergie noire".

Cette fois, nous sommes trois. André, votre serviteur, et Laurent Decavèle, à la prise de son et à la guitare basse acoustique. Nous avons mis le pied à l'étrier en ce mois de septembre, et si tout se passe comme prévu, nous achèverons l'enregistrement en 2023, pour envisager ensuite une parution.

A suivre, donc...

Ci-dessous, quelques images de la première séance de travail, pour établir une base sonore.

à suivre...

ci-dessous, quelques images de la première séance de travail, dans un lieu de Provence dont j'ai oublié le nom...

André Velter; 0923

0923

0923

0923

0923

Dans VARIATIONS

Sur l'ennui

Le 24/05/2023

Pleine lune sur le marais

L’ennui, je l’accueille comme il vient, quand il vient. Il toque à la porte? J’ouvre. Je l’invite à s’installer. Je prends un carnet de notes, une guitare, un livre, j’écoute une musique, je laisse aller librement les pensées devant un paysage, au pied d’un arbre, au volant d’une voiture, à l’ombre d’une terrasse, au fond d’un bistrot… Si l’ennui est intense, massif, alors rien. Je lui laisse toute la place. L’ennui, et c’est tout.