LE CARNET (blog)

Bienvenue sur mon carnet de notes à propos de la vie poétique.

DON QUICHOTTE... 1

 

SUR LES TRACES DE DON QUICHOTTE

Un nouveau projet, à suivre à partir de 2024...

ACTUS 7

CHANSON 2

La poésie vécue en chanson.

L'ATELIER PHOTOPOÉTIQUE 0

L'Atelier photopoétique s'adresse aux photographes désireux de développer une démarche d'auteur. Il propose un travail approfondi de la sélection (éditing) selon une méthode rigoureuse et éprouvée, ainsi qu'un accompagnement dans l'élaboration d'un projet photographique de A à Z : portfolio, livre, exposition...

L'Atelier, c'est aussi du coaching en ligne pour auteur photographe. Lecture de portfolio, création d'une exposition, d'un livre, d'un portfolio...Tout se passe sur la plateforme COMEUP.COM : ICI

 

NOTES SUR LA PHOTOGRAPHIE 1

Des notes éparses, le plus souvent dictées, que je transcris ici. A propos de la voie photopoétique.

VARIATIONS 1

Ces variations sont composées à partir des notes dont je noircis mes carnets au long des jours. Chez moi, en chemin, à la table d'un bistrot, dans une chambre d'hôtel, assis sur un rocher... Elles ne cherchent pas à circonscrire une pensée dans le cadre de la raison. Elles sont une autre expression du chant intérieur. Un thème vient, un mot, une idée, une phrase. Alors je déroule le fil, en improvisant, en essayant de me tenir au plus près du jaillissement naturel de l'écriture. Sans savoir où je vais. Comme un musicien laisse aller ses doigts selon l'inspiration sur la manche de sa guitare, ou sur le clavier d'un piano. Sans vouloir démontrer ni expliciter. Tout au contraire, c'est à moi, en premier lieu, que l'écriture révèle ce que l'intuition a suscité. J'écris pour rester dans l'espace poétique, lorsque la situation ne se prête pas à la photographie. Si le lecteur veut bien considérer ces variations comme des petits poèmes en prose, alors j'aurais au moins l'humble satisfaction d'avoir écrit à cet effet.

ANDALUZ Contrejour (2024)

Par Le 08/10/2022

Un livre à paraître chez Contrejour

Diptyque

Porte occidentale du monde méditerranéen, charnière entre Orient et Occident, l’Andalousie a vu converger vers elle toutes les influences, grecque, égyptienne, romaine, chrétienne, arabe, juive, gitane qui ont trouvé dans le tempérament ibérique le creuset idéal pour fusionner… et engendrer une culture singulière, où s’épousent dans un même éclat brûlant les flammes et les ombres de l’existence.

Dans ACTUS

Rafael Riqueni, une guitare de cristal.

Par Le 11/06/2022

 

DISPONIBLE EN LIBRAIRIE !

et pour recevoir un exemplaire signé : contact

Rafael Riqueni, une guitare de cristal. Olivier Deck

Dans ACTUS

Rafael Riqueni. Une guitare de cristal. Éditions Contrejour.

Par Le 05/06/2022

 

Le livre rassemble deux albums de photographie en noir et blanc et un texte de l'auteur, retraçant la vie étonnante de Rafael Riqueni.

28 photographies en noir et blanc, imprimées en bichromie sous vernis sélectif accompagnent les mots.

Un album de 37 images sur Séville, célébration photopoétique de la ville-muse du musicien, compose la deuxième partie de l'ouvrage.

Pour commander le livre, signé, il suffit de prendre contact. 

Prix public : 30 euros.  Frais d'envoi: 9 euros. Participation aux frais : 5 euros. Soit : 35 euros l'exemplaire port inclus.

Dans ACTUS

Rafael Riqueni, une guitare de cristal.

Par Le 25/03/2022

 

Rafael Riqueni

RAFAEL RIQUENI

Une guitare de cristal

suivi de

SÉVILLE, aparté

portrait d'une cité-muse

un livre, une exposition

 

Dans ACTUS

"Un peu plus que la vie" un livre chez CONTREJOUR

Par Le 01/12/2016

2017

le cycle photopoétique "Un peu plus que la vie"

aux éditions CONTREJOUR,

dirigées par Claude et Isabelle Nori, . 

Torse profil

Jeudi 24 novembre

Par Le 25/11/2016

 

Ouest VI

Jeudi 24 novembre 2016

Les vagues déferlent avec une douceur retrouvée, après les jours de mauvais temps. Je marche sur la plage, au ras de l’écume qui lance des cercles blancs sur la pente de sable. Des oiseaux, une bande de cinq ou six dont j’ignore le nom, qui ont des airs garnements, trottinent en suivant le retrait de l’écume, et picorent là où de minuscule bulles apparaissent. Ils moulinent avec leur petites pattes, s’arrêtent, surveillent le danger, accélèrent pour lui échapper. Je m’approche, ils s’envolent pour se poser un peu plus loin. J’y vais, ils s’envolent encore, je les suis. Je brave une autre vague qu’ils surveillent du coin de l’oeil. Au bout de deux ou trois fois, adoptant une autre stratégie, ils se séparent en deux groupes. J’hésite à suivre l’un ou l’autre, puis j’abandonne. Ils ont gagné. Je laisse mes pas glisser sur le sable humide. Lorsque l’écume approche, je m’éloigne en cadence. Je la laisse venir au plus près de mes bottes, puis nous allons ensemble le temps de deux ou trois pas de danse. Je pense à l’arène, au toreo, à la fusion des cadences de l’homme et de l’animal. Ici c’est la nature, la force de l’Atlantique, et moi. Me voici un instant au rythme de l’océan, le mouvement s’abolit dans l’harmonie des rythmes. J’ai le sentiment de voler, de planer au-dessus du sable. Puis l’océan reprend sa vague dans une sorte de révérence, et je la laisse, je ne la suis pas. Continuant la marche en direction des blockhaus, je fredonne Alfonsina y el mar.

Avec André Velter, Énergie noire

Le 09/09/2023

 

Ma rencontre avec le poète André Velter, à Québec au début de l'année 2008, a sur le champ été marquée au fer de l'Amitié, et de la Poésie vécue. Quelques semaines après, je l'invitais à partager la scène du festival Jazz naturel, à Orthez et nous faisions notre première chanson-poésie, Océan d'orage. C'était parti!

Dès lors, nous n'avons eu de cesse de créer et de temps en temps, nous montons sur les planches pour un récital au long cours, lu (par André), chanté (par moi), tous deux convaincus que la poésie, lorsqu'elle s'acoquine avec la chanson française, renoue avec ses propres racines et se projette vers l'avenir.

J'ignore combien de chansons j'ai composées au long de ces quinze années. Une quarantaine sans doute. Certaines sont déjà oubliées, ou quasi. D'autres mûrissent à l'ombre de ma guitare. D'autres sont créées, modifiées ou attendent de l'être. Barbara disait qu'un chanson n'est jamais achevée. Le propre de la poésie vécue, c'est bien d'être vivante! Les premières relevaient à leur façon une sorte de défi. Je parcourais les recueils d'André, et j'en retenais des poèmes qui n'avaient en rien été destinés à la chanson. Au fil du temps, il a écrit des textes davantage orientés vers la mise en mélodie, et je le houspille même parfois pour qu'il me confie des poèmes rimés. En bref, tous les coups sont permis, dès lors qu'ils sont poétiques.

En 2015, nous enregistrions un premier ensemble, dans le fabuleux studio La Buissonne, à Pernes-les-fontaines. "Paseo Grande" fleurait l'Espagne, la silhouette du Quichotte se détachait sur les crêtes, et les embruns de la Méditerrannée se mêlaient à ceux de la mer de Chine, eux-mêmes portant les poussières de l'Himalaya et de l'Inde... André voyage et fait voyager. Le livre-cd, après longtemps d'attente, verra bientôt le jour dans un projet plus vaste, puisque nous avons décidé d'enregistrer un nouvel opus de chansons-poésies, "Énergie noire".

Cette fois, nous sommes trois. André, votre serviteur, et Laurent Decavèle, à la prise de son et à la guitare basse acoustique. Nous avons mis le pied à l'étrier en ce mois de septembre, et si tout se passe comme prévu, nous achèverons l'enregistrement en 2023, pour envisager ensuite une parution.

A suivre, donc...

Ci-dessous, quelques images de la première séance de travail, pour établir une base sonore.

à suivre...

ci-dessous, quelques images de la première séance de travail, dans un lieu de Provence dont j'ai oublié le nom...

André Velter; 0923

0923

0923

0923

0923

Dans VARIATIONS

Sur l'ennui

Le 24/05/2023

Pleine lune sur le marais

L’ennui, je l’accueille comme il vient, quand il vient. Il toque à la porte? J’ouvre. Je l’invite à s’installer. Je prends un carnet de notes, une guitare, un livre, j’écoute une musique, je laisse aller librement les pensées devant un paysage, au pied d’un arbre, au volant d’une voiture, à l’ombre d’une terrasse, au fond d’un bistrot… Si l’ennui est intense, massif, alors rien. Je lui laisse toute la place. L’ennui, et c’est tout.